Livres
Quand tout vacille, l’allégresse demeure.
Ni simple émotion, ni optimisme naïf, elle est ce tremblement léger et grave à la fois, qui nous relie au monde.
De Mozart à Picasso, de Kafka à Charlot, des jeux de l’humour juif aux émerveillements de Colette, Ghyslain Lévy et Charlotte Segonzac cheminent le long de ce fil invisible qui traverse nos existences.
Les œuvres picturales de Ghyslain Lévy, vibrantes de couleurs et de lumière, prolongent et amplifient cette invitation au voyage.
Dans l’époque sombre qui est la nôtre, un tel livre apparaît comme une respiration nécessaire, une résistance lumineuse contre la détresse du temps.
116 pages.
Lien vers le dossier de presse ►ici
The Loss of Self considers distinctions and connections between the writing of survival and survival as a mode of being and thinking encountered in analytic work with borderline patients. Jean-Francois Chiantaretto draws a parallel between Freud’s use of writing in constructing the psychoanalytic edifice and the way each analyst may turn to writing when reflecting on a patient’s analysis. With close reference to the writings of Imre Kertész, the book brings a unique perspective to the literary and historical concept of survival. The Loss of Self will be of interest to psychoanalysts in practice and in training.
Traduction du livre : Agnès Jacob
158 pages.
110 pages.
Et si Alexandre Dumas, l’auteur des Trois Mousquetaires, du Comte de Monte-Cristo et de tant d’autres livres, avait rencontré Sigmund Freud, l’inventeur de la psychanalyse ? Qu’auraient-ils eu à se dire ? C’est à cette brûlante question que l’auteur, à travers de nouvelles aventures, tente encore de répondre dans ce second volume.
165 pages.
Comment de nos jours rester freudiens dans notre réflexion sur les maux de la civilisation ? Seule aujourd’hui une écriture reliée à celle de Freud – mais sous quelle forme ? – nous permettrait-elle de questionner le système de pensées, étayé sur le langage de l’histoire, qui conditionne notre penser ? Et d’interroger dans le même mouvement ce qui dans l’état actuel de la culture, et donc de la psychanalyse, nous empêche de penser ? Mais alors qu’en est-il lorsque l’écriture prend le malaise pour motif ? Comment le malaise dans la culture est-il articulé au malaise dans la cure ? Et en quoi cela viendrait-il spécifier l’écriture de l’analyste, par rapport à celle de l’écrivain ? Des psychanalystes sont ainsi conviés à partager les questions de l’écriture quand celles-ci sont envisagées sous l’angle du travail de culture – comme possible transformation de la destructivité et de l’autodestructivité – et de ses empêchements. Différentes figures du malaise contemporain sont ainsi abordées, notamment : dans l’identité (du sexe au genre), dans l’emprise du virtuel sur l’intime, la parole et les liens, dans la formation psychanalytique, dans le transfert et son écriture…
286. pages.
Le meurtre d’Abel par son frère CaÏn est le premier homicide rapporté par le récit biblique. Il est aussi le premier fratricide à l’origine de l’Histoire humaine. Qu’est-ce qui aveugle de fureur un frère aîné, CaÏn, envers son cadet, Abel, pour qu’il lui écrase la tête à coups de pierre ?
Partant de la violence énigmatique de ce mythe originaire, j’ai voulu interroger la complexité du lien fraternel, a priori celui de l’alliance, de l’amitié et de la solidarité. La fraternité ne contribue-t-elle pas aux valeurs démocratiques de nos idéaux républicains ?
L’histoire des jalousies et des rivalités envieuses n’est-elle pas également constitutive de la relation fraternelle, une histoire de violence passionnelle qu’on rencontre d’ailleurs bien souvent dans les cures analytiques ?
Dans ce livre, l’arrière-plan obscur de la relation entre frères, depuis les haines passionnelles se transmettant dans les familles, à travers les générations, jusqu’aux affrontements guerriers entre « pays-frères ». Notre actualité politique nous en fournit tous les jours l’illustration. Y est aussi développé cette scène de l’affrontement mortel des frères comme le tragique grec nous la donne à voir, combat mortel entre les fils d’Œdipe, Etéocle et Polynice, eux que leur père avait condamné à s’entretuer. Je prendrai également en compte la rivalité parfois féroce entre sœurs, surgissant souvent à l’occasion de la naissance d’une puinée, et source d’un sentiment d’exclusion, de rejet et de détresse chez l’aînée. La haine fratricide traverse chaque génération, chaque communauté, chaque groupe, alimentant le désir de se venger, ce que j’examinerai à partir de l’offense ressentie et du sentiment d’injustice aujourd’hui si puissant dans l’espace sociétal. Il nous faudra regarder un peu plus loin encore quand la destructivité et la jalousie envieuse entre frères, mais aussi le sentiment d’injustice s’étendent sur le plan collectif aux semblables, en des moments de crise tels que nous les avons connus récemment. Le lien de solidarité qui habituellement réunit et rassemble, s’affaisse. La crise désagrège alors le collectif, l’atomise en de multiples narcisses étrangers et ennemis les uns des autres. La panique politique et la discorde civile menacent quand le sentiment d’inégalité, d’injustice, vient offenser l’ appartenance à l’ensemble et le lien de fraternité qui la constitue.
Dans une autre direction, je propose de m’arrêter sur la question du frère, comme un fil rouge dans l’histoire de S. Freud, aussi bien dans son histoire biographique que dans l’histoire de l’écriture de la psychanalyse. On suivra ce fil rouge à partir de cette « lettre au frère » qui renvoie au « Trouble d’un souvenir devant l’Acropole » (1936), et du souvenir de « L’enfant à la bobine » (1920) par lequel Freud retrouve son complexe fraternel. C’est dans ma pratique analytique des adolescents et des jeunes adultes, entre désir parricide et fantasme matricide, que j’ai trouvé la question du frère dans des moments d’incandescence. C’est là où le rôle de la psychanalyse est à penser entre un actuel qui s’impose, le temps du mythe qui fait sans cesse retour, et l’inconnu inconscient qui, en chacun, renvoie aux traces refoulées de l’expérience originaire. C’est précisément ce cheminement que je me suis proposé dans ce livre autour du malaise dans la fraternité.
185 pages.
Quatrième de couverture :
L’institution psychiatrique et psychanalytique, qui lui sert de principal support, est en crise. On parle de « désamour » (Le Monde du 2 mai 2024) pour le choix d’une profession humaniste, fille de la Révolution.
Politiques et moyens inadéquats, diront certains. Pour Jean Peuch-Lestrade, psychiatre et psychanalyste ayant une longue expérience de psychothérapie institutionnelle, il s’agit de réinterroger le soubassement de la découverte freudienne, sous sa forme plurielle : les transferts. Et leurs potentielles dimensions perverses au sein même des institutions psychiatriques autant que psychanalytiques.
Avec un courage et une exploration sans concession quant à l’éthique qui le supporte, rares dans le milieu feutré (refoulant) de ces cadres (notables disait Maud Mannoni) de formation et de soins, l’auteur dévoile un champ submergé auquel Freud lui-même n’a jamais apporté une contribution écrite. Celui de la perversion comme tyrannie du transfert, ou par un néologisme à l’efficacité redoutable, la « thérorie » qui peut surgir de l’axe porteur des transferts latéraux institutionnels.
Note de lecture :
Ce lien donne accès au texte intégral de l'article d'Olivier Paccoud
266 pages.
Pour commander l'ouvrage, s'adresser directement à Jean Peuch-Lestrade ► jpeuchlestrade@gmail.com
La psychanalyse est née avec l’écriture de Freud. Comment s’écrit la psychanalyse et comment comprendre son rapport électif à l’écriture ? Cette double question est donc originelle et après Freud, non seulement les psychanalystes écrivent mais ils mettent en œuvre un point de vue spécifique sur l’écriture – comme acte, comme trace et comme représentation. Ce point de vue n’est pas séparable du déploiement historique de la psychanalyse, dans son dialogue avec la littérature et les sciences humaines.
Depuis les années soixante, le Centre Culturel International de Cerisy-la-Salle a joué un rôle central dans ce dialogue. Les textes ici réunis en témoignent, en montrant les différentes facettes des implications psychanalytiques de l’écriture, à travers l’expérience de psychanalystes, mais aussi d’écrivains et de traducteurs.
170 pages.
Et si Alexandre Dumas, l’auteur des Trois Mousquetaires, du Comte de Monte-Cristo et de tant d’autres livres, avait rencontré Sigmund Freud, l’inventeur de la psychanalyse ? Qu’auraient-ils eu à se dire ? Qu’avaient-ils en commun ? Qu’auraient-ils pu s’apporter l’un à l’autre ? C’est à ces brûlantes questions que l’auteur apporte enfin les réponses que nous attendions.
202 pages.
« A-t-on besoin de l’hypothèse de l’inconscient pour lire ou aimer un poème ou toute œuvre esthétique ? Oui ! Si elle nous aide à faire apparaître ce qu’un texte contient de latent, de refoulé sous son discours immédiat, si riche soit-il en tant que tel. Non, bien sûr ! S’il doit réduire son mystère et sa portée. Inspirée, l’œuvre est soutenue par un besoin vital d’écrire, de composer. Nous retrouvons ce besoin dans la cure, dans cette contrainte, et cette autorisation, où est le patient de parler – de lui, de son enfance, de ses objets, de les retrouver ou de les reconstruire. [...] Ce qui, des malheurs passés, ne s’avoue pas en mots, se manifeste par des gestes, des symptômes ou des actes. » – J.-C. Rolland
256 pages.
L’oisiveté, qui n’est peut-être plus ce que les Anciens appelaient otium, est une épreuve de vérité parfois brutale. Elle confirme l’imprévu le plus intempestif.
Par l’originalité et la simplicité apparente de son style, Marion Milner occupe une place à part dans la pensée psychanalytique. Constamment, elle cherche à souligner les mouvements qui, au prix d’une réelle mise en danger, favorisent l’authenticité créatrice d’un sujet. Ce livre date d’une période où elle n’était encore qu’une jeune peintre, cultivée et curieuse, explorant obstinément les méandres de la psyché d’une artiste. Elle en mesure au plus près la complexité sans recourir aux facilités de cette « langue morte » de la théorie convenue, dont Winnicott stigmatise les effets de méconnaissance dans les approches de la vie d’âme.
Ces pages touchent aussi, avec fougue et lucidité, à la singularité du féminin dans un univers aux exigences viriles et opérationnelles.
Enfin, cette interrogation de l’intime est une réflexion sur la place et l’emploi des images aux temps de la montée des totalitarismes.
Traduit de l’anglais par Marc Amfreville
200 pages.
La thérapie familiale a aujourd'hui une histoire, des voies complexes de transmission et nombre de références théorico-pratiques. C’est ce que cet ouvrage tend à clarifier avec une importante perspective historique qui introduit les mouvements de pensée et concepts de base, en définissant les fondements, les contours et la spécificité de cette approche thérapeutique. Né au plus près d'une pratique quotidienne, et d’un travail de transmission auprès des étudiants et des praticiens de la santé, il propose aussi une réflexion synthétique sur l'origine des difficultés familiales et sur les processus majeurs qui s'y opèrent. Aussi permet-il une lecture des situations qui peut guider les professionnels dans la conduite des entretiens familiaux, mais aussi les parents et les couples dans leurs questions quotidiennes. Plus particulièrement, cette nouvelle édition revue et augmentée interroge les profondes mutations familiales et propose des pistes d’analyse actualisées sur l’évolution du couple et de la parentalité, intrinsèquement liée à la fragmentation de notre monde contemporain. C’est à l’aune d’une dissociation que ces trois entités et leurs composantes antérieurement pensées ensemble - couple, famille, filiation - peuvent aujourd’hui être envisagées. Un ouvrage essentiel pour les étudiants, les professionnels du secteur de la santé, mais également pour tous ceux qui s’interrogent sur ce sujet majeur que sont la famille et la thérapie familiale.
300 pages.
16 mars 2020 : Prendre des notes quotidiennes est indispensable, aussi bien de cette épreuve à traverser, que de -l’expérience inédite des séances par téléphone. Au jour le jour le relevé des remarques cliniques est devenu Journal de navigation pour une destination inconnue. Au vif des émotions et de l’écriture, ce sont des instantanés photographiques qui saisissent ma réalité de l’événement. Le téléphone ou l’invention d’une chambre à soi... Se parler à l’oreille... Comment faire avec le silence ?... Entre fatigue et solitude... N’avoir que le temps... Le pays en apnée... L’autre comme virus... Que masque le masque ? ... Devenir des sans-visage... Et après ? ... Ce sont là les déclics d’une écriture cicatricielle, afin de résister à cette nouvelle déchirure du monde. Ce Journal raconte comment cette pratique analytique inédite, du fait de circonstances exceptionnelles, et où chacun a dû rester chez soi, a été, malgré ses limites, l’occasion de surprises et de créativité psychiques. Ce texte saisit la réalité du confinement et du déconfinement d’un homme qui tente de retenir la vie, de partager l’espoir d’une issue, puis de porter la plus grande attention à ce passage de l’angoisse à la fureur. Au-delà de la psychanalyse, Ghyslain Lévy, dans un texte aux indéniables qualités littéraires, éclaire, à partir de son expérience, les conditions actuelles, et peut-être futures, de notre existence.
Ghyslain Lévy, psychiatre et psychanalyste à Paris, membre du Quatrième Groupe, est aussi écrivain. Il est l’auteur de nombreux articles et de livres dont les plus récents, Le Don de l’ombre (2014) et Survivre à l’indifférence (2019), sont publiés aux éditions Campagne Première.
184 pages.
Aujourd'hui, la psychanalyse connaît le contre-coup des attaques lancées au nom d'un regain du positivisme, en France et ailleurs. Mais la période qui précède a été foisonnante et pleine d'espoirs. Issu de réflexions où les auteurs confrontent leur pensée à la lecture des textes de Sophie de Mijolla-Mellor, ce livre retrace de thème en thème, à travers ses écrits, le parcours d'une philosophe devenue psychanalyste entre 1980 et 2020.
304 pages.
La perte de soi est souhaitable pour tout un chacun, au titre d’une nécessité intérieure. Se parler et parler, être présent dans les mots et être représenté par les mots, donner mot à ses affects : cela suppose de consentir à ne jamais coïncider avec soi-même.
À l’opposé, il est une autre figure de la perte de soi, relevant de la destructivité et de l’autodestructivité : la disparition de soi à soi-même. Comment survivre à cette perte ?
Telle est bien l’interrogation portée par « l’existence limite », qui traverse l’ensemble de l’ouvrage, de la clinique à l’écriture, avec deux éclairages aussi indirects qu’essentiels : d’une part, le dialogue de Freud et Ferenczi, destructeur et créateur, qui re-commence la psychanalyse ? d’autre part, l’écriture survivante de Kertész, qui fait œuvre de l’effacement.
Philosophe et psychologue clinicien de formation, Jean-François Chiantaretto est psychanalyste (Quatrième Groupe) et professeur de psychopathologie (Université Paris 13). Ses livres sont traversés par la question de l'interlocution interne, qu'il s'agisse des écritures de soi, de l'écriture du psychanalyste ou de la clinique des limites.
248 pages.
Avec les catastrophes génocidaires et leur projet de négation de l’appartenance humaine, dont la Shoah constitue la figure paradigmatique, le XXe siècle aura marqué une rupture au cœur même de l’idée de culture. C’est en se confrontant à cette violence que Nathalie Zaltman initie, à partir de sa pratique clinique, un véritable renouvellement de la psychanalyse. Revenant sur la théorie freudienne des pulsions de mort pour l’enrichir du concept de « pulsion anarchiste » (1979), elle dessine une approche novatrice de la négativité, au-delà de l’autodestructivité narcissique de type mélancolique ou de la haine narcissique de la culture suscitée par l’exigence collective de sacrifices pulsionnels. Dans cette perspective, la culture apparaît irrémédiablement traversée par une lutte entre la transformation (partielle) de la des- tructivité et la régression destructrice qui fait fondre dans la notion de « masse » l’individuel et le collectif.
En revisitant le travail de la cure, les processus de la culture, les figures de l’exclusion et du mal, les différentes contributions réunies dans ce volume témoignent de l’importance et de l’actualité de son œuvre, internationalement reconnue.
Nathalie Zaltzman (1933-2009), psychanalyste, est née à Paris de parents juifs exilés. Après des études de psychologie, elle se forme à la Société française de psychanalyse puis à l’École freudienne de Paris. En 1970, elle rejoint le Quatrième Groupe, issu d’une rupture avec Jacques Lacan en 1969. Outre de très nombreux articles, son œuvre se compose de trois ouvrages : De la guérison psychanalytique (1998), La Résistance de l’humain (1999) et L’Esprit du mal (2007).
304 pages.
Contributions : J. Altounian, G. Barbieri, G. Brisac, J.-F. Chiantaretto, A. Cohen de Lara, E. Corin, B. De Rosa, N. Durr, C. Ferrié, G. Gaillard, J.-M. Hirt, M.-F. Laval Hygonenq, I. Lasvergnas, A. Lecoq, G. Levy, C. Matha, R. Minjard, M. Moreau-Ricaud, J.-P. Pinel, E. Tysebaert, M. Vacquin, F. Villa.
Avec les catastrophes génocidaires et leur projet de négation de l’appartenance humaine, dont la Shoah constitue la figure paradigmatique, le XXe siècle aura marqué une rupture au cœur même de l’idée de culture. C’est en se confrontant à cette violence que Nathalie Zaltman initie, à partir de sa pratique clinique, un véritable renouvellement de la psychanalyse. Revenant sur la théorie freudienne des pulsions de mort pour l’enrichir du concept de « pulsion anarchiste » (1979), elle dessine une approche novatrice de la négativité, au-delà de l’autodestructivité narcissique de type mélancolique ou de la haine narcissique de la culture suscitée par l’exigence collective de sacrifices pulsionnels. Dans cette perspective, la culture apparaît irrémédiablement traversée par une lutte entre la transformation (partielle) de la des- tructivité et la régression destructrice qui fait fondre dans la notion de « masse » l’individuel et le collectif.
En revisitant le travail de la cure, les processus de la culture, les figures de l’exclusion et du mal, les différentes contributions réunies dans ce volume témoignent de l’importance et de l’actualité de son œuvre, internationalement reconnue.
Nathalie Zaltzman (1933-2009), psychanalyste, est née à Paris de parents juifs exilés. Après des études de psychologie, elle se forme à la Société française de psychanalyse puis à l’École freudienne de Paris. En 1970, elle rejoint le Quatrième Groupe, issu d’une rupture avec Jacques Lacan en 1969. Outre de très nombreux articles, son œuvre se compose de trois ouvrages : De la guérison psychanalytique (1998), La Résistance de l’humain (1999) et L’Esprit du mal (2007).
304 pages.
Contributions : J. Altounian, G. Barbieri, G. Brisac, J.-F. Chiantaretto, A. Cohen de Lara, E. Corin, B. De Rosa, N. Durr, C. Ferrié, G. Gaillard, J.-M. Hirt, M.-F. Laval Hygonenq, I. Lasvergnas, A. Lecoq, G. Levy, C. Matha, R. Minjard, M. Moreau-Ricaud, J.-P. Pinel, E. Tysebaert, M. Vacquin, F. Villa.
On croit à la fois bien connaître l’oeuvre de Freud et sa vie. Mais que sait-on réellement de l’homme, de ses choix, de son identité et de ses liens au judaïsme ? C’est ce Freud-là, saisi « sur le vif » que nous invite à découvrir cet ouvrage qui révèle des facettes méconnues de l’homme et du chercheur. Quels rapports à son nom et à son identité Freud entretenait-il ? Quelle fonction et quel usage accordait-il à la parole au cours de sa pratique ? Comment vivait-il son identité juive en cette période propice à l’expression de la haine, renforcée par la montée de l’antisémitisme en Europe ? La psychanalyse n’est pas sortie toute armée de la tête de Sigmund Freud : elle est le résultat de sa propre expérience vécue. Celle d’un homme parmi les hommes, un être bien vivant, avec lequel on ne peut que partager cet ordinaire familier dont il a su, lui, extraire les lois universelles qui régissent les conduites humaines.
128 pages.
On croit à la fois bien connaître l’oeuvre de Freud et sa vie. Mais que sait-on réellement de l’homme, de ses choix, des pratiques et des conditions ayant permis ses découvertes sur la sexualité ? C’est ce Freud-là, saisi « sur le vif », que nous invite à découvrir cet ouvrage qui révèle des facettes méconnues de l’Homme. Comment fut-il amené à appréhender la sexualité infantile ? Et quel accueil fut réservé à cette découverte « scandaleuse » effectuée par un auteur alors jugé « malfaisant et obscène » ? Comment le célèbre analyste appréhenda-t-il la masturbation ? Et comment comprenait-il ce phénomène appelé « ménopause masculine » ? La psychanalyse n’est pas sortie toute armée de la tête de Sigmund Freud : elle est le résultat de sa propre expérience vécue. Celle d’un homme parmi les hommes, un être bien vivant, avec lequel on ne peut que partager cet ordinaire familier dont il a su, lui, extraire les lois universelles qui régissent les conduites humaines.
136 pages.
Il nous arrive à tous de nous dire : « À quoi bon ? ». À quoi bon continuer, avancer. Et pourtant, soudain, la vie reprend le dessus, les couleurs s’avivent. Ce sont ces instants que ce livre saisit.
Par instants, la vie, ses coups ordinaires ou extraordinaires, entame notre foi dans l’autre, dans le lendemain, dans notre capacité à rêver, à imaginer, à créer. Et lorsque le traumatisme, le chagrin ou le désespoir nous accablent, de quelles ressources disposons-nous pour demeurer vivants? Car nous durons. Malgré tout. Jour après jour. C’est le mystère obstiné de cette lutte, et la redécouverte des plaisirs infimes du quotidien, dont les textes ici rassemblés portent témoignage. Chacun des auteurs raconte un moment où il a pu d’abord perdre, puis voir renaître, ce plaisir particulier qui mobilise l’intérêt pour l’instant, pour l’éphémère malgré l’ennui et la pesanteur des jours. L’appétit s’ouvre alors à l’aubaine, à l’imprévu. Le présent redevient réjouissant malgré les pertes et les deuils qui le menacent, l’assaillent ou le hantent. Cette capacité à renouer avec le sens poétique imprime à la pensée, au sentiment, à l’invention de soi un tour décisif. Les récits réunis dans ce livre soulignent la diversité des ruses d’Éros, insaisissable, et notre résistance insoupçonnée à garder au cœur le désir de l’été ! Comment Garder au coeur le désir de l’été ? La réponse poétique, imprévue, mystérieuse, parfois insaisissable... est cachée au fil de ces pages.
200 pages.
LES AUTEURS : Gregory Abatzoglou, Patrick Autréaux, Michaël Bar Zvi, Armelle Barral, Philippe Bonilo, Catherine Chabert, Évelyne Chauvet, Jean-Louis Chauvet, Valérie du Chéné, Sylvie Cognet, Laurent Danon- Boileau, Claude Manuel Delmas, Arlette Farge, Annie Frank, Annie Gutmann, Anne Jeannin, Julia Kristeva, Marie-Claude Lanctôt Bellanger, Clara Laurent, Anne Maupas, Dominique Mazeas, Jelena Rajak, Jean-Noël Roy, Jean-Yves Tamet, Myriam Tonus, Nicole Zorn.
Paul Fustier (1937-2016), professeur de psychologie à l’université de Lyon 2, est une figure emblématique de la clinique des équipes et des institutions, dans le champ du travail social et du soin psychique. Ses analyses de la vie quotidienne des établissements ont été décisives pour penser les pratiques éducatives et soignantes à un triple niveau : institutionnel (la tâche primaire, la crise et le changement), professionnel (le faire équipe), relationnel (le lien d’accompagnement). On lui doit notamment d’avoir mis l’accent sur l’importance des espaces intersticiels et des pratiques en ricochet, à travers lesquels les enfants, les résidents, les patients et autres usagers des institutions trouvent l’occasion de faire autre chose que d’être seulement et strictement aidés, soignés ou éduqués. L’entretien mené avec Paul Fustier, complété par des textes significatifs, donne la mesure de l’émergence et de l’originalité de sa pensée, tout en la contextualisant dans sa trajectoire biographique.
224 pages.
Les institutions sont actuellement aux prises avec un mouvement de délégitimation, dans le même temps où elles sont appelées à incarner la fonction de garant du "bien commun" . C'est en effet à l'échelon de l'institution que s'articulent notamment le "vivre ensemble" , le politique et le psychique. Cet ouvrage se propose d'aborder les grands enjeux du travail psychanalytique en institution, en dépassant les antagonismes entre le primat du social et le primat de l'intrapsychique. Il permet au lecteur : - d'en appréhender les articulations "sociales-historiques" , politiques et psychiques ; - de se saisir d'une modélisation épistémologique et méthodologique ; - de mettre en perspective de nombreuses situations cliniques issues du champ du soin, mais aussi du social et de l'éducatif, dans leurs différentes temporalités et contextes. Dans le prolongement des travaux de l'école française de psychanalyse de groupe, cet ouvrage fournit les grands repères théoriques, méthodologiques et techniques de l'intervention psychanalytique en institution. "Les auteurs de cet ouvrage ont choisi de subordonner leur manuel de cliniques institutionnelles à un exposé à plusieurs voix sur ce qu'est le travail psychanalytique en institution : sur son histoire qui en retrace les conceptions et les pratiques [... ]. C'est pourquoi je veux saluer leur travail comme l'une des meilleures approches psychanalytiques de l'institution [... ]". René Kaës Public : Professionnels des institutions, psychologues, psychiatres, psychanalystes, responsables et cadres d'établissements et de services, infirmiers, travailleurs sociaux, étudiants en psychologie, en psychiatrie, en soins infirmiers et en travail social.
328 pages.
Tout en restant en continuité avec la pensée freudienne, Melanie Klein, par l’utilisation du jeu en tant que voie d’accès à l’inconscient de l’enfant, (comme le rêve pour celui de l’adulte), a ouvert un champ d’études psychanalytiques qui est loin d’être clos aujourd’hui. Souvent décriée dans les milieux psychanalytiques francophones, sa pensée souffre encore aujourd’hui d’être insuffisamment traduite car souvent caricaturée, et réduite à quelques concepts détachés de leur contexte. Cet ouvrage vise à remédier à un tel état de fait. Sans négliger la clinique, il s’appuie sur la littérature, les arts plastiques et le cinéma, en essayant d’y saisir, au moyen d’une lecture kleinienne, la complexité fantasmatique qui s’y déploie de façon visible ou inattendue. C’est ainsi que l’Éducation Sentimentale de Flaubert, loin d’une vision solipsiste et étriquée, nous apparaît comme l’un des chefs d’œuvre de la mise en scène, dans toute sa crudité et sa diversité, de la position dépressive kleinienne.
156 pages.
Francis Drossart est psychiatre et psychothérapeute d’exercice libéral, psychanalyste membre et ancien président du IVe Groupe OPLF. Ancien Chef de Clinique des Universités et ancien praticien hospitalier, il a exercé successivement comme pédiatre puis pédopsychiatre. Il est actuellement Directeur de Recherches en psychopathologie et psychanalyse, rattaché au CRPMS, UFR-IHSS, Université de Paris, et responsable pédagogique du DU Clinique Psychanalytique Kleinienne. Membre du French Team of the Melanie Klein Trust’s Website.
À l’heure où l’on prédit la fin imminente de la psychanalyse – prédiction qui accompagna la découverte freudienne dès son origine –, que signifie de s’interroger sur ses « motifs » ? Est-il exact que ses outils de pensée soient si obsolètes qu’il faille remanier ses théories et sa pratique pour mieux l’adapter ? Dans un temps où les ralliements hâtifs vont à la supposée modernisation, gage d’ouverture, qu’advient-il du temps long et de la complexité requis pour s’acquitter aussi bien de la tâche thérapeutique que de la réflexion sur les créations culturelles et sur leurs butées actuelles ?
C’est à partir des travaux de Laurence Kahn, membre de l’Association psychanalytique de France, que ces questions ont été abordées au cours d’un colloque organisé au Centre culturel international de Cerisy. Des travaux qui, depuis sa formation initiale d’helléniste dans le laboratoire de Jean-Pierre Vernant jusqu’à sa pratique d’analyste auprès des adultes et des enfants, l’ont régulièrement conduite à associer à sa réflexion sur le legs freudien les œuvres de la philosophie, de la sociologie politique, de la littérature et de l’histoire. Des anthropologues, des philosophes, des psychanalystes ont ainsi accepté d’explorer avec elle le moteur pulsionnel et conflictuel qui anime la vie psychique individuelle, fait le terreau de la vie collective, agite et bouleverse les équilibres et les dédommagements qui se trament entre nos solitudes et nos devenirs d’êtres sociables. De l’usage de la parole à l’écoute de l’analyste, de l’efficacité du mythe à l’engendrement paradoxal de la barbarie par la civilisation même, de la psychanalyse des enfants aux problèmes soulevés par les demandes de changement de sexe ou par le rituel de l’échographie et sa violence, il y va chaque fois des chocs entre l’action muette de la répétition et les formes sensibles de ses métamorphoses. Comment traduire ces heurts si ce n’est en faisant usage de la métapsychologie, c’est-à-dire en interrogeant l’asymétrie constitutive entre les qualités du « être affecté » et l’économie des quantités énergétiques ?
Ce volume rassemble les communications prononcées et les résumés des débats nourris qui ont eu lieu à leur suite.
536 pages.
Initiative unique dans l’histoire de la psychanalyse française, cet ouvrage démontre la capacité des praticiens de cette discipline à surmonter leurs traditionnelles divisions pour mieux mettre en commun leurs expériences, leurs savoirs et leurs compétences au service de la société. Contrairement à ce que déclarent ses détracteurs, la psychanalyse, discipline reine en sciences humaines, irrigue toujours davantage la pensée contemporaine. Ses concepts, devenus de véritables outils de travail pour n ombre de praticiens et de chercheurs, font désormais partie du langage courant.
Les auteurs s’attachent à mieux décrire la portée de l'inédit freudien et les fondements scientifiques de la psychanalyse. Au milieu des avancées des sciences cognitives, des neurosciences ou de l'intelligence artificielle, ils font valoir leur spécificité et la place singulière – fondée sur leur désir de s’engager toujours davantage dans une approche relationnelle de la vie psychique – qu’ils occupent notamment dan s les domaines de la santé mentale, de l’enfance et de la culture.
Cet ouvrage est issu du rapport qui a été signé par les sociétés et associations suivantes : Analyse freudienne • Association lacanienne internationale • Association psychanalytique de France • Cercle freudien • École de la cause freudienne • École de psychanalyse des forums du Champ lacanien • École de psychanalyse Sigmund-Freud • Espace analytique • FEDEPSY • Fédération des ateliers de psychanalyse • Fédération européenne de psychanalyse • Psychanalyse actuelle • Quatrième Groupe • Réseau pour la psychanalyse à l’hôpital • Séminaire inter-universitaire européen de recherche en psychopathologie et psychanalyse • Société internationale d’histoire de la psychiatrie et de la psychanalyse • Société psychanalytique de Paris • Société de psychanalyse freudienne • Société psychanalytique de recherche et de formation
160 pages.
Mots clés : Psychothérapie institutionnelle - Psychanalyse - Historique - Autisme infantile - Culture - Littérature - Psychanalyste - Evaluation - Psychanalyse d'enfant - Psychiatrie - Institution - Soin psychiatrique - Médecine factuelle - Sciences - ....