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Eduardo COLOMBO

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Livres

Les articles qui constituent les différents chapitres de ce livre ont été écrits avec l'intention d'opposer la force des idées, critiques, hétérodoxes, révolutionnaires, au conformisme dominant. Avec l'espoir de contribuer à élargir la fissure, la brèche, ouverte par le mouvement ouvrier révolutionnaire au cœur de la démocratie libérale bourgeoise. Tâche démesurée pour un homme seul, mais les révolutionnaires ont des compagnons, et les compagnons forment les mouvements sociaux qui, parfois, inversent le sens de l'histoire.

Table des matières :
I. Préface à la Volonté du peuple II. Je suis anarchiste ! III. Anarchie et anarchisme IV. Du pouvoir politique V. La volonté escamotée VI. Le vote et le suffrage universel VII. Appendice. La synthèse révisionniste et le bloc néolibéral

138 pages.

Lorsque nous évoquons l’imaginaire nous pensons d’abord à cette activité de l’esprit par laquelle les sociétés se construisent, puis se remettent en cause, sont bouleversées par leurs propres intuitions et par les formes artistiques, littéraires, philosophiques, politiques et autres qu’elles découvrent en elles-mêmes.
A l’origine de ces bouleversements de la pensée elle-même, il y a souvent eu ce que nous appelons des "incendiaires". Ce qui nous intéresse, c’est de savoir comment en chacun de nous se sont développés les incendies, comment cette flamme nous a été transmise. Ceci est abordé danc ce livre aussi bien à travers l’évocation de quelques figures marquantes qui, dans l’histoire, ont alimenté l’esprit collectif, qu’à travers des actions ou des mouvements sociaux, de la poésie aux sciences sociales, de la musique aux révolutions sociales, de la littérature et de l’art aux pamphlets politiques.
Dymamique de la rêverie politique, Alain Pessin La prophétie comme dispositif pédagogique et le mythe de la femme-messie dans le saint-simonisme, Monique Boireau-Rouillé Mélancolies de mai, Jean-Pierre A. Bernard L’imagination spinoziste et l’idée d’émancipation, Daniel Colson Le système de représentation du Front national, Gérald Bronner Kafka et la société punitive, Edson Passetti 105 La fable du corps incendiaire chez Artaud ou la figure d’un feu contaminant, Claude Fintz Sade et son lecteur : de l’effroi à l’œuvre, Alain Blanc Tous les feux le feu Julio Cortázar, l’imaginaire et la révolution, Florent Gaudez Vipère au poing : imaginaire religieux et révolte, Janer Marta Giné « Nous réduirons l’art à sa plus simple expression qui est l’amour », Marie-Dominique Massoni Quel anarchisme pour Jules Verne ? Aurélien Dauguet Guitares en feu Imaginaire barbare et rock-music, Henry Torgue Luis Buñuel l’incendiaire de l’utopie, Pino Bertelli L’action collective, la révolution sociale et l’imaginaire anarchiste, Jose Maria Carvalho Ferreira L’étincelle révolutionnaire, Eduardo Colombo La fonction utopique dans l’imaginaire anarchiste, Amedeo Bertolo Le verbe, le corps, l’anarchie, Mimmo Pucciarelli Anarchisme et contre-culture : le « San Francisco Oracle » 1966-1968, Pietro Adamo Mille marmites, Marianne Enckell

337 pages.





Les valeurs, les normes de la morale et de la connaissance n’ont-elles un sens que dans les civilisations qui les ont produites, ou peuvent-elles valoir pour l’humanité tout entière ? Les concepts de liberté, d’égalité, de raison ont-ils des fondements objectifs et universels, ou sont-ils dépendants du contexte, des conventions ? Les textes qui suivent tiennent pour l’un ou l’autre de ces termes, tout en visant un monde sans domination ni exclusion.






121 pages.







Avant, en d’autres temps, le fantôme de la Révolution hantait les nuits des puissants de la Terre ; aujourd’hui, en attendant des temps meilleurs, il trouble l’esprit des révolutionnaires déçus.









103 pages.





Ce que l’on a considéré, avec beaucoup de hauteur, comme l’idéalisme naïf de l’anarchisme, le simplisme de ses théories, son extrémisme, l’a emporté à la longue sur tous les autres projets d’émancipation, bien intentionnés peut-être, mais autoritaires. Et tandis que l’anarchisme réfléchit sur lui-même, il ne peut pas ne pas penser à sa bête noire, à son image en négatif : l’État.







120 pages.






Il est pour nous important de tenter de mieux comprendre la nature de ce pouvoir que nous savons être l’ennemi mais dont nous ne discernons pas toujours les contours. Qu’en est-il dans la réalité de ses multiples facettes ? Où s’enracine-t-il, dans quelle histoire personnelle ou collective ?







130 pages.





Si l’anarchisme est d’abord une pratique, il y a toujours un modèle directeur, un imaginaire constituant cette pratique - ne serait-ce que le renversement total des valeurs de la politique traditionnelle que représente le refus de tout pouvoir...Si l’anarchisme est d’abord une pratique, il y a toujours un modèle directeur, un imaginaire constituant cette pratique - ne serait-ce que le renversement total des valeurs de la politique traditionnelle que représente le refus de tout pouvoir...





183 pages.

Articles

Résumé :

Premières lignes...

L'inceste et le meurtre. Deux interdits les frappent. " Que peuvent dire les psychanalystes de la transgression de ce double interdit ", se demandent, ou nous demandent, les organisateurs de cette journée de travail. Comme sans interdit il n'y a pas de transgression, voyons avant tout ces interdits. Freud pensait que les hommes - l'espèce Homo sapiens - avaient construit la culture et la civilisation en se privant de satisfaire des puissants désirs et c'est ainsi qu'avec les interdits qui instaurent  ces renoncements s'inaugurent « le détachement d'avec l'état originaire d'animalité ». Ces souhaits qui concernent « tout le monde », et qui « renaissent avec chaque enfant », « sont ceux de l'inceste, du cannibalisme, et du plaisir–désir de meurtre ». Le psychisme humain a évolué au fur et à mesure que des millénaires se sont écoulés et ce qui était une contrainte externe est devenu, en s'intériorisant, un commandement « d'une instance animiste particulière, le sur-moi de l'homme ». Sur ce cheminement seul le cannibalisme aurait été vraiment intégré, constituant un processus d'identification/incorporation orale de l'objet. Voyons, alors, les deux autres interdictions…

Résumé : « Il nous faut convenir, écrit Freud en 1905, que la vie sexuelle enfantine, quelque prépondérante que soit la domination des zones érogènes, présente elle aussi des composantes dans lesquelles d’autres personnes figurent dès le début en tant qu’objets sexuels ». Ces objets sexuels, l’environnement humain, les proches, la mère en premier lieu, sont aussi ceux de l’attachement, autrement dit les objets vitaux. Comment distinguer ce qui ne demande qu’à se confondre ? Ce débat à l’âge de la psychanalyse. Les développements récents et provocants des théories de l’attachement ne permettent plus de camper sur les anciennes positions. L’occasion est par là même propice pour questionner les vieux consensus sur ce que « sexualité infantile » veut dire.

Table des matières 1-54 : WIDLOCHER Daniel Amour primaire et sexualité infantile : un débat de toujours 57-82 : LAPLANCHE Jean Sexualité et attachement dans la métapsychologie 83-96 : FONAGY Peter L'origine de la sexualité infantile 97-145 : COLOMBO Eduardo R. Sexualité et érotisme : de la sexualité au phantasme 147-167 : SCARFONE Dominique Sexuel et actuel : réflexions à l'adresse de Widlöcher 169-184 : FEDID, Pierre La sexualité infantile et l'auto-érotisme du transfert 185-196 : ANDRE Jacques La séparation 197-234 : SQUIRES Claire Attachement et sexualité infantile 233 Pages.

Interlignes

Résumé : Présentation : C'est un texte inédit en français qui a été publié sur le web en espagnol sur le site Aperturas psicoanalíticas.

Lecture en ligne :