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Robert C. COLIN
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Mon propos se sépare en deux parties : je chercherai, très brièvement, dans une première partie, à relater le climat intellectuel qui est celui de la création du Quatrième Groupe et celui de l’élaboration par Piera Aulagnier de sa pensée sur la formation des analystes. J’aborderai plus précisément les contextes socio-politique et psychanalytique. Dans la seconde partie, j’entrerai dans le détail de sa réflexion sur la formation et le désir du psychanalyste, et sur sa vision des différentes procédures d'habilitation dans les différentes sociétés analytiques françaises des années 70, avec notamment sa critique de la Passe.
L’histoire du mouvement psychanalytique est parsemée de moments de conflits de personnes, assez passionnels, aboutissant parfois à des ruptures brutales – exclusions ou démissions à titre personnel – ainsi qu’au niveau collectif, notamment en France, à des scissions. Le tableau est le suivant : une majorité, garante de l’identité institutionnelle s’opposerait à un groupe de réformateurs un peu trop zélés. Je vous propose un survol rapide des conflits ou des tensions théoriques rencontrés par le tout jeune Freud neurologue confronté à la pensée des grands maîtres de la neurologie en espérant pouvoir saisir un élément de compréhension qui éclairerait la position épistémologique tranchée qu’il adoptera plus tard en condamnant les cadres de pensée et les visions d’ensemble au profit de la recherche pas à pas.
« L’accueil de l’infans dans l’adulte », notion plus ferenczienne que freudienne, ne fait pas l’unanimité chez les psychanalystes. Plutôt que d’entrer dans un débat intellectuel qui chercherait à affirmer de quel côté politique il est souhaitable de se trouver – Freud ou Ferenczi ? – j’ai choisi de me former ma propre opinion à travers quelques courtes séquences cliniques de psychanalyse d’adultes glanées pour l’occasion. Cette étude m’amène à mesurer l’importance du modèle du « en même temps ».
Discussion de la conférence de Jean Peuch-Lestrade "Quand Oedipe rencontre Dibutade"
Cet article est paru dans "L'oeuvre d'art : un ailleurs familier - ACTES 3 - 2014"
Discussion de la conférence de Gerassimos Stephanatos "Donner forme à l'Abîme"
Cet article est paru dans "L'oeuvre d'art : un ailleurs familier - ACTES 3 - 2014"
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L’idéal du psychanalyste est à prendre en considération. Ce serait une erreur et une illusion de croire en une écoute analytique entièrement «purifiée» ou «libérée» de toute influence extérieure à la séance. La principale qualité du psychanalyste en position d’écouter l’analysant serait sa capacité à reconnaître et accepter ses propres mouvements identificatoires, allant en permanence des identifications culturelles les plus élevées aux identifications narcissiques les moins élaborées.
Nous partirons de l’hypothèse de René Kaës selon laquelle tout rêve serait potentiellement un appel à partager avec d’autres rêveurs virtuels un espace commun d’élaboration traumatique. En admettant que la notion de traumatisme s’élargit, au-delà d’une expérience de séparation précoce, à chaque expérience insuffisamment élaborée, nous dirions que le rêve de « L’injection faite à Irma » est une invitation offerte par son auteur, à rêver/élaborer collectivement la conflictualité originaire du groupe des psychanalystes, dans la mesure où il porterait la dimension inaugurale et traumatique de l’acte fondateur de la psychanalyse. Le mythe politique de la création de la psychanalyse que Freud, dans cette nuit du 23 au 24 juillet 1895, grave dans le marbre en exhibant le portrait familial d’un Urvater libérateur accompagné de sa fidèle horde sauvage, serait, semble-t-il, un mythe religieux biblique.
Interlignes
Texte intégral des éditoriaux publiés en page d'accueil du Site du Quatrième Groupe de janvier 2007 à janvier 2010.
p 1 : Sommaire
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