Bibliographie

Jean-Jacques BARREAU

Membre

Livres

L'invention de la psychanalyse, à "l'ère de la reproductibilité technique" dont Walter Benjamin fera de la photographie le modèle, s'inscrit dans le cadre d'une révolution anthropologique et épistémologique transformant les rapports entre le regard, le signe et le réel. Ce livre explore l'influence de la "révolution photographique" sur l'imaginaire littéraire et scientifique de la fin du 19e siècle et du début du 20e, et sur ses effets sur la pensée de l'inventeur de la psychanalyse qui découvre, lors de son séjour à Paris, comment la photographie est devenue avec Charcot et Albert Londe une partie intégrante de la clinique de l'hystérie. S'il existe, au 19e siècle, une véritable passion pour voir ce que l’œil ne peut voir, et pour reconstituer le passé comme photographié, c'est au processus qui aboutit à la formation des images psychiques que conduit, dans la pensée freudienne, la référence à la photographie.

Ce livre développe comment, en induisant un nouveau rapport au temps, à la mémoire et à l'histoire, la photographie fournit un modèle pour penser, avec Freud, une conception psychanalytique de la mémoire, de la causalité psychique et du processus analytique.

Jean-Jacques Barreau est psychiatre, psychanalyste membre et ancien Président du Quatrième Groupe, Organisation psychanalytique de Langue Française (OPLF). 

130 pages.

Sommaire

I - Présentation : Une ouverture métaphorique sur l'appareil psychique - Freud et la photographie - Une révolution anthropologique - La vision de l'invisible - Un nouveau rapport au temps, à la mémoire et à l'histoire - Une présentation des processus psychiques - Un modèle pour une théorie de la trace - Forme originaire des processus de symbolisation - Modèle du développement et processus analytique.

II - La révolution photographique : Un nouveau modèle pour la représentation - Photographie et maladies mentales - L'image de Galton.

III - L'optique freudienne : L'espace de la représentation - La passion de voir, l'œil clinique - La brèche de la rétine.

IV - La métaphore photographique : De la Caméra obscura à la plaque photosensible : une métaphore de l'inscription psychique - Le devenir conscient : du modèle de la traduction à celui du développement - La fabrique et le magasin de la mémoire - L'action de la trace : de l'empreinte à l'indice - De l'image latente à l'image révélée.

 

Editions CampagnePremière - 23, rue Campagne-Première, 75014 Paris

Le train occupe une place singulière dans la vie de Freud. Place à part, car son œuvre s'est élaborée avec les débuts de l'ère industrielle et l'avènement du chemin de fer. D'emblée, cette machine qui vous emporte, modifiant la perception de l'espace et du temps, le fascinera jusqu'à l'angoisse. C'est au cours de son voyage en train en Italie, en 1897, que Freud repensera les fondements de la théorie psychanalytique. Voyage au cœur de l'art qui va le conduire au cœur de l'inconscient. Il utilisera le train pour présenter la méthode et le dispositif analytiques, comparant la cure analytique au voyage en train, l'espace analytique au compartiment, l'association libre au paysage qui se déroule et se transforme à sa fenêtre : la " métaphore ferroviaire ", si féconde dans l'œuvre de Freud, est née. L'art et le train constituent, l'un comme l'autre, le véhicule et la voie du transport vers l'inconscient. En fin de compte, cet art de voyager, qui tient lieu d'art de psychanalyser, Freud le pratiquera jusqu'à sa mort, installé avec ses patients comme dans un compartiment de chemin de fer, écoutant décrire le paysage qui défile à la fenêtre. Un livre puissant, dense, lumineux, une invitation au voyage qui nous conduit aux prémices de la psychanalyse et qui nous fait découvrir Freud tel que nous ne l'avons jamais vu.

Table des matières :

Le train et les chemins du transfert, La métaphore ferroviaire, La métaphore visuelle de l'inconscient, Paysager l'inconscient, Décrire le paysage, Au-delà du paysage, Entrée en gare

220 pages.

Articles

Résumé :

Le voile de la pudeur est une surface séparatrice entre les regards, et le garant d’une intériorité, reposant sur la fragile séparation d’un dedans et d’un dehors, menacée par la démesure de l’impudeur. Mais, la ligne de partage entre la pudeur et l’impudeur est incertaine, parfois indécidable ? ; elle nécessite une mise au point dont le sujet est le centre, une mise-ob-scène d’un point de butée du regard sur ce qui concerne le désir et l’identification du sujet. Le voile de la pudeur, qui est à la fois ce qui cache et le support de ce qui se donne à voir comme image, participe de la fonction d’écran psychique interne. Aussi, il ne s’agit pas de lever le voile qui occulterait la vérité, ni de le déchirer, mais de considérer la fonction de l’écran dans l’opération qui consiste à rendre visible. C’est ce regard qui ne se porte pas au-delà du voile, mais au creux de ses plis, ce regard qui ne cherche pas à dénuder la chose, mais à l’habiller d’un voile de mots, que j’appelle le regard a-pudique de l’inconscient metteur-ob-scène. Je montrerai comment ce regard, produit du dispositif psychanalytique, relève d’une éthique du regard qui s’est construite à partir des regards les plus impudiques et les plus intrusifs que le corps médical portait sur celui des hystériques, avec l’aide de la photographie. Il reviendra à Freud de déconstruire cette forme de rapport du savoir au regard.

Résumé :

Sigmund Freud rêve d’une écriture théorique, dont le paradigme est l’écriture du rêve, qui serait en homologie avec ce qu’elle décrit. En ouvrant une fenêtre dans le langage pour en faire un rêve d’écriture comme fond de la parole, Freud en appelle à une sémiotique irréductible à une approche linguistique pour donner à la langue la chance de se libérer dans la parole de ses fixations sémantiques, pour en dégager l’étendue et la clôture.

Résumé :

La proposition "ne pas céder sur nos principes" ne relève pas d'une position dogmatique, mais d'une intention méthodique qui vise à soutenir la fonction critique des principes du Quatrième Groupe concernant la formation psychanalytique. Cette fonction critique se soutient du maintien de la tension conflictuelle et de la comparaison constructive avec les autres modèles de formation, ceux de l'Association Psychanalytique Internationale (API) d'une part, ceux du mouvement lacanien d'autre part. La relation inter-analytique, qui est l'axe organisateur de la théorie de la formation analytique au Quatrième Groupe, est comme un au-delà des principes qui en permet l'application.

Mots clés : Quatrième Groupe, formation psychanalytique, relation inter-analytique, principe instituant, principe du minimum institutionnel, principe du pluri-référentiel.

Résumé :

A partir de l'expérience du rêve, comment définir un "penser en image" et le régime spécifique de l'expression du sensible dans la cure analytique ? Peut-on concevoir une pensée esthétique au-delà de la représentation et de la pensée logico-discursive ? Peut-on envisager une pensée qui n'opposerait pas le sensible à l'intelligible ? Avec l'image, sommes-nous au bord de la pensée ou au coeur de ce que l'on peut appeler "la matrice visuelle de la pensée" à partir de l'inscription des traces de perception ? Penser en image s'applique aux modes d'expression qui se manifestent dans la cure sous la forme hétérogène à l'ordre du discours, les rapports entre ces formes d'expression mobilisant aussi bien la dimension hallucinatoire du transfert que le champ de la parole et de l'énonciation. Le dispositif analytique ouvre sur une autre scène, au carrefour du langage verbal et du langage plastique, au carrefour de la pensée visuelle et de la pensée verbale. Nous suivrons quelques-uns des détours de la pensée freudienne dessinant, explicitement ou secrètement, une esthétique comme puissance et potentialité de la forme, puissance de présentation au-delà de la représentation. 

Mots clés : Penser en image, pensée visuelle, pensées du rêve, espace de pensée, paradigme photographique, esthétique freudienne.

Résumé :

Premières lignes...

J'aurais pu intituler ce texte : Le mal : un défi à la psychanalyse. Défi lancé à la psychanalyse, à sa théorisation de l'appareil psychique, et à sa pratique, au travers de plusieurs questions : Quel peut être l'apport de la psychanalyse à une question qui relève du champ de la morale ou de l'éthique, alors que le champ de la philosophie des valeurs est extérieur au champ analytique, et que l'usage de sa méthode repose sur l'abstention de tout jugement de valeur ? La psychanalyse apporte-t-elle quelque nouveauté dans le domaine des valeurs humaines et de leur fondement psychique, ou bien s'arrête-t-elle au seuil de la question éthique ? La prise en compte, dans la pratique et la théorie, des forces de haine et de destruction permet-elle de penser l'expression d'un mal radical au-delà de la faute et de la culpabilité ? Peut-on penser une éthique, et un rapport à l'autre, en dehors d'une culpabilité aliénante envers une figure transcendante, fût-elle laïcisée ? …

Résumé :

Cet article est la parution en italien d’une conférence, De l’esprit de la mort à l’esprit du mal, exposée à l’Université de Naples le 20 avril 2012, dans le cadre d’un Colloque sur l’œuvre de Nathalie Zaltzman.

Résumé :

Cet article est paru dans " L'oeuvre d'art : un ailleurs familier - ACTES 3 - 2014"
Présentation de l'ouvrage en cliquant sur le lien.

La prise en compte du processus de la représentativité comme travail de la représentation, comme mouvement psychique des transferts de formes animant le représentant psychique de la pulsion au-delà du contenu significatif de la représentation, au-delà de ses contenus représentationnels, est le point de vue à partir duquel j’aborde la problématique de l’image : de l’image sensorielle comme premier référent de la représentation, de l’image psychique, ainsi que des images de l’art comme expression des relations entre les différentes formes – que l’on dira abstraites ou virtuelles - de l’image. Il s’agit d’approcher la notion d’intelligibilité esthétique, c’est-à-dire les formes sensibles des processus de symbolisation, à partir de la figurabilité psychique et du modèle, utilisé par Freud, de la révélation photographique comme révélation iconique et symbolique d’une impression indiciaire de nature hétérogène : visuelle, gestuelle, tactile, verbale.

Mots clés : Représentation – perception – image – figurabilité – trace – indice – négatif – photographie – art – esthétique freudienne.

Résumé :

Cet article est paru dans " La situation de la psychanalyse, - ACTES I - 2012"
Présentation de l'ouvrage en cliquant sur le lien.


Résumé :

S’interroger sur la situation de la psychanalyse, aujourd’hui comme hier, c’est s’attacher à son fondement épistémologique, à la définition de son identité épistémique qui, pour nous, ne peut être que freudienne, tant elle reste attachée au nom de Freud. De la même manière qu’on ne peut séparer la méthode analytique de la métapsychologie freudienne, on ne peut détacher la psychanalyse de la singularité du rapport qu’elle entretient avec le « destin de vie » (Lebenschicksal), et les « préférences » (Vorlieben) de son fondateur. Une science qui se présente dans le style de son auteur, dans le langage inconscient de son désir, telle est la situation même du discours psychanalytique, et l’exigence de travail imposée par l’événement de l’inconscient dans le style même de l’écriture de Freud. En regard de la revendication de scientificité soutenue par Freud, le cheminement de pensée propre à la spéculation freudienne nous servira à introduire la spécificité de la rationalité psychanalytique qui prend en compte une forme de fantasmatisation au coeur de l’activité de théorisation.
Mots clés : Situation de la psychanalyse, Situation psychanalytique, Epistémologie freudienne, Rationalité psychanalytique, Théorisation, Spéculation et Fantasmatisation

Résumé : Cet article est paru dans l'ouvrage collectif "L'esprit d'insoumission".
(Présentation détaillée en cliquant sur le lien )


Résumé :

Dans la métaphore qu’il utilise en 1913, Freud énonce la règle fondamentale sous la forme d’une invitation au voyage qui articule, comme je l’ai développé dans mon livre Freud et la métaphore ferroviaire, la technique, l’éthique et l’esthétique psychanalytiques au désir de Freud et à son autoanalyse. Dans cette métaphore, le paysage, par sa description, ne se donne pas à la vue, mais résonne à l’oreille. L’œil écoute, l’oreille voit, et la parole adressée dans le transfert porte la marque d’un visuel et d’une plasticité du psychique que Freud a cherché à définir tout au long de son œuvre. La dérivation du désir de voir en désir d’analyse conduit à la conceptualisation d’un visuel qui s’arrache du visible comme sa forme non spéculaire, irruptive, traumatique et processuelle, pour déboucher sur une théorie freudienne de la figurabilité.

Mots clés : Règle fondamentale, Désir de l’analyste, Désir d’analyse, Pulsion sco- pique, Pulsion de recherche, Métaphore, Technique, Éthique

Résumé :

"Ce n’est point chose facile, en effet, que de jouer de l’instrument psychique" exposait Freud, en 1904, lors d’une conférence faite au Collège des médecins de Vienne. Pour travailler son instrument, il n’y avait alors, pour l’analyste, d’autres voies que celle de l’autoanalyse puis de l’analyse dite « didactique ». La pratique des cures dites « contrôlées » viendra ensuite, après la fondation de la policlinique psychanalytique de Berlin en 1920. Dès lors, cette pratique occupera une place toujours plus importante dans la formation des psychanalystes et dans la transmission de la psychanalyse. (...)

Résumé : Il s’agit de dégager une conception freudienne de la causalité psychique comme frayage, comme chemin ouvert sur la possibilité de l’événement, à partir de ce que je décris comme le processus d’élaboration psychique qui conduit à transformer le trauma en événement psychique. Processus qui répond à ce « véritable besoin du Moi en représentations » dont parle Freud et qui s’apparente à celui qui est décrit dans la cure de « l’homme aux loups » dont le rêve princeps est événement en tant qu’il est l’élaboration psychique d’une première scène dite traumatique et traumatisme dans la mesure ou il appelle une nouvelle élaboration psychique, un autre mouvement d’après-coup qui sera celui de l’analyse. La métaphore photographique utilisée par Freud est alors appropriée à la description de ce processus dans la mesure où le cliché développé serait lui-même le négatif d’un développement à venir.

This article aims at elucidating a Freudian conception of psychic causality as facilitation, as a path towards the possibility of the event, based on the process of psychic elaboration described here, and which transforms the trauma into a psychic event. This process responds to the ‘real need for the Ego in representations’that Freud identifies and which is linked to that described in the cure of the ‘Wolf Man’whose princeps dream is an event, in that it is the psychic elaboration of an initial scene that is described both as traumatic and as the trauma, in that it calls for a new psychic elaboration, another development in deferred action which is that of analysis. The photography metaphor used by Freud is highly appropriate for the description of this process, in that the snap developed will itself be the negative of the development to come.
Mots clés : Traumatisme, Événement, Réalité, Causalité psychique, Inscription psychique, Frayage, Après-coup, Trauma, Event, Reality, Psychic causality, Psychic inscription, Facilitation, Deferred action, Story.

Résumé : «L’amour est le mal du pays». En reprenant, dans Malaise dans la culture, cette «plaisanterie», Freud articule l’amour à la nostalgie du ventre maternel et au fantasme du paradis perdu recouvrant de son voile l’impossibilité de l’unité narcissique et la radicale altérité de l’autre sexe. L’amour est-il du même ou de l’autre? Est-il conservateur ou porte-t-il en lui une puissance de transformation? Freud est resté nostalgique des paysages fleuris de Freiberg, sa ville natale, associés à l’amour d’une jeune mère et à la sexualité infantile. Il y retourne chaque fois que son amour, qui se tourne rapidement vers la recherche et la psychanalyse, le conduit aux portes de l’incertitude. Car l’événement de l’inconnu n’est possible que sur ce fonds de mémoire, source des représentations de désir et garantie d’une permanence identificatoire.

‘Love is like home sickness.’By picking up on this ‘witticism’, Freud likens love to the nostalgia for foetal life and the fantasy of a lost paradise that veils the impossibility of Narcissistic unity and the radical Otherness of the opposite sex. Is love the love of the same or the love of the other ? Does love conserve or is it a powerful force behind transformation ? Freud always felt nostalgia for the verdant landscapes of Freiberg, the town he was born in, and this he associated with the love for a young mother and infant sexuality. He went back there every time that his love, that rapidly took the direction of research and psychoanalysis, led him into uncertainty. For the sudden emergence of the unknown is only possible against the backdrop of memory, from which spring representations of desire and which guarantees the stability of identification.
Mots clés : Amour – Mort – Nostalgie – Narcissisme – Altérité - Amour de transfert. Love, Love of Self, Passion, Otherness, Mystic Love, Melancholy, Narcissism.

Résumé : La psychanalyse fait ses premiers pas à travers les paysages d’un monde bouleversé par une invention technologique majeure, le chemin de fer, qui, avant d’être un événement historique, est un véritable traumatisme affectant les catégories de l’espace et du temps. Nouveau moyen de transport, le train se prête à tous les transports et Freud, grand voyageur souffrant d’une phobie du train, utilise à plusieurs reprises la métaphore ferroviaire pour parler du temps de la cure. Mais, c’est en 1913 que la métaphore ferroviaire, utilisée pour énoncer la règle fondamentale, déploie toute sa puissance d’évocation pour exposer le dispositif analytique. Avec le défilé du paysage où chaque plan découpé par la fenêtre en chasse un autre, la métaphore ferroviaire articule le temps, l’espace et la mémoire. Le paysage vu du train se donne et se retire, comme l’inscription sur le « bloc magique », selon le travail rythmique des investissements dans le système perception-conscience que Freud considère « à la base de l’apparition de la représentation du temps ». Le dispositif analytique, avec la règle fondamentale de la libre association, selon le modèle du paysage découpé par la fenêtre d’un compartiment de chemin de fer, convoque d’emblée la dynamique du transfert et de la résistance comme le chemin détourné (umwege) nécessaire à la levée du refoulement. La scène primitive de la psychanalyse se découpe dans l’encadrement de la fenêtre d’un compartiment de chemin de fer qui apparaît comme un point de fuite de ce qui se dévoile à l’intérieur du compartiment.

Psychoanalysis was born into a world that was being turned topsy-turvy by a major technological invention – the railroad – which, in addition to being a historical event, caused a real trauma in that it bowled over traditional notions of space and time. As a new means of transport, the train could transport anything and everything and Freud, who was a great traveller but had a phobia for trains, uses the railway metaphor on several occasions to talk about the analytical cure. It was in 1913 that this metaphor, use to express the basic rule, found its full force to express the analytical process. The countryside goes by, each section framed by the window and each section quickly replaced by the next, thus symbolising time, space and memory. The scenery seen from the train appears and disappears, like an inscription on the “magic writing block”, as the rhythmical work of investment takes place in the perceptionconsciousness system that Freud considers to be “at the basis of the appearance of the representation of time”. Analytical practice, with the basic rule of free association, like the scenery cut out by the window of the train compartment, immediately calls into play the dynamics of transference and resistance as being a side track (umwege) that is necessary for the lifting of the repressed. The primal scene of psychoanalysis is cut out in the frame of the window of a train compartment that looks like a point of escape that appears gradually inside the compartment.
Mots clés : Train, Temps, Transfert, Traumatisme, Deuil, Règle fondamentale, Dispositif analytique, Train, Time, Transference, Trauma, Bereavement, Basic rule, Analytical set up.

Interlignes

Résumé :

Texte de l'intervention effectuée dans le cadre des journées scientifiques "Vivre à la Hauteur de sa condition psychique"
Et figurant dans les actes publiés en ligne .